Spencer Long de Genesus

Alors que les prix du porc atteignent des niveaux records ou approchent de nouveaux records dans toute l'Europe, les producteurs canadiens sont encore sous le choc. Les pertes continuent et la douleur persiste. Nous avons besoin d'un balancier. La différence spectaculaire de prix entre le Canada et l'Europe devrait en théorie entraîner l'exportation d'une plus grande quantité de porc canadien, car davantage d'acheteurs asiatiques recherchent des options moins chères à l'échelle internationale, ce qui devrait également entraîner une augmentation des prix au Canada à mesure que l'offre diminue. Quand et si cette théorie se produit et à quel moment tout le monde peut deviner. La montée croissante de la peste porcine africaine en Chine mettra le plus grand consommateur de porc au monde dans un trou. Le Canada exporte déjà 70% de sa production de porc et est le troisième exportateur de porc au monde, ce nombre pourrait encore augmenter si le prix est correct. Certains abattoirs au Canada ont perdu environ 300 millions de dollars l'an dernier, tout le monde perd dans ce secteur en ce moment. La réalité est qu'il y a une pénurie de porc dans une grande partie du monde et que le Canada a une énorme opportunité d'aider à combler la pénurie tout en donnant aux producteurs et aux emballeurs canadiens une marge de rentabilité. Les dernières années ont été dévastatrices pour les producteurs et nous avons besoin que le pendule tourne.

Le Canada fait face à un changement démographique dramatique au sein de l'industrie agricole qui est en bonne voie depuis des décennies, mais qui devient de plus en plus apparent. De nouveaux rapports montrent que 40 % des exploitants agricoles du Canada prendront leur retraite d'ici 2033 et que le pays aura besoin de 30,000 10 nouveaux immigrants pour établir de nouvelles fermes et serres ou reprendre celles qui existent déjà pour assurer la viabilité du secteur. Ce nombre stupéfiant est celui que notre industrie doit reconnaître et se préparer. Les fermes devront s'agrandir à mesure que de plus en plus de personnes quittent l'industrie pour continuer la production actuelle, ce qui consolidera davantage notre industrie. De plus, dans 60 ans, 65 % des exploitants agricoles d'aujourd'hui auront plus de XNUMX ans. Le Canada accueille un nombre record d'immigrants, on peut se demander combien de ces immigrants sont préparés et intéressés à devenir agriculteurs, l'écrasante majorité s'y installe dans les grands centres urbains et ne cultivera jamais au Canada. Le bassin d'immigration actuel ne créera pas de durabilité pour notre industrie et la règle de Justin Trudeau ne nous donne pas l'assurance qu'il veut assurer la durabilité de notre industrie, nous savons qu'il est contre nous.

La réalité de notre industrie est que les jeunes ont besoin de voir un avenir dans l'industrie. Ils ont besoin de voir que cette opportunité peut être là, c'est ce qui la rendra durable. En regardant de l'extérieur vers notre industrie au cours des dernières années, on se demanderait vraiment pourquoi quelqu'un voudrait en faire partie s'il va juste perdre de l'argent année après année. Les jeunes ont besoin de voir qu'ils peuvent bien gagner leur vie et réussir. Nous croyons fondamentalement, en tant qu'entreprise, qu'un porc au meilleur goût est ce qui peut propulser notre industrie vers l'avant et cela pourrait être l'opportunité que les jeunes voient au sein de l'industrie. À l'heure actuelle, l'industrie ne fonctionne pas pour la plupart, nous avons besoin d'un mouvement de balancier pour que les jeunes puissent la rejoindre et s'assurer qu'elle reste durable.

Sources:

https://www.thestar.com/news/canada/2023/04/03/going-against-the-grain-how-canadas-agriculture-sector-can-survive-its-retirement-crisis.html

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Cette publication a été écrite par Genesus